TGIF – THANKS GOD IT’S FRIDAY | 24 Août 2014

by • Aug 24, 2014 • T.G.I.F.Comments (0)3210

Salut les poulets,

Petit gift qu’on a décidé de vous faire avec les autres effrontés, pensant que vous vivez pour la majorité d’entre vous vos dernières minutes de vacanciers et que demain matin il faudra remettre le bleu de chauffe et retourner au fond de la mine !

C’est depuis la place du mort d’une Toyota Yaris rouge que je ponds ce dernier TGIF de vacanciers, pris dans les bouchons de la gare de péage de la Barque, point de passage obligé pour remonter à Lyon depuis le golfe de St Tropez où coulais des jours heureux et paisibles.

TGIF un peu spécial cette semaine puisque c’est finalement un TGIS, avec un S comme Sunday. Si Sunday est le jour du seigneur (et du soleil pour les anglo-saxons), je n’ai jamais remercié Dieu d’être un jour si pourri, où l’on s’emmerde pour cent sous de l’heure en attendant d’être lundi matin. Enfin qu’à cela ne tienne, notre grand maître Tim a bien insisté pour que je vous régale de ma prose cette semaine encore, mais les éléments techniques étaient contre moi. Si dans le golfe de Saint Tropez il est assez simple de croiser des yachts de 100 mètres de long, ou encore de voir des Russes commander des bouteilles à plus de 500 000€, c’est en revanche à se demander qui il faut culbuter chez Bouygues pour avoir un peu de réseau. Bref, après 4 jours sans Internet, me revoilà à la civilisation, disposant du confort moderne pour vous abreuver de connaissances.

Je suis donc de retour au bled, bronzé comme un Touareg, gras comme un loukoum, beau comme une crèche, fatigué de toutes ces nuits torrides à déniaiser des prépubères, le cœur bien lourd de tous ces souvenirs de vacances à la mer, de pâté de sable et de réjouissances en tout genre.

Si notre ami Phil est parti en vacances en décalé et n’est toujours pas rentré, ce n’est pas le cas du grand moufti Tim qui, pour financer le référencement de ce site et les améliorations prévues prochainement, a regagné son bureau sinistre de Genève en début de semaine dernière après une petite semaine de vacances. N’est pas exilé fiscal qui veut…

Avant de traverser la France en nuit blanche, alternant navette, bus, avion, navette, train et voiture, ayant eu la joie de croiser durant ce périple la délicieuse Marie que le destin a cru bon de mettre dans le même avion que moi après des années sans se voir, j’ai donc largement squatté le Cap-Ferret. Tellement squatté même qu’il y’a une semaine jour pour jour, se sentant l’étoffe des grands aventuriers, confiants comme des conquistadors, nous nous sommes rendus au camp naturiste de la Jenny, capitale mondiale de la bite à l’air et de l’escalope en liberté.

Vous avez des préjugés sur les camps de naturiste ? Vous pensez qu’il n’y a que des vieilles ventripotantes qui font leurs courses à poil ? Vous n’avez pas forcément tort…

Afin de préserver la tranquillité des membres du camp, l’accès est très stricte. Impossible de pénétrer l’enceinte sans réservation préalable ou invitation d’un locataire. Ce fut notre cas puisque nous bénéficions de l’aimable invitation d’un membre de la famille de mon hôte.

L’avantage est qu’on est assez vite dans l’ambiance. A peine arrivés devant la barrière, un honnête retraité nous exhibait son appareil génital complet et déambulait autour de la voiture, comme pour nous faire une danse de bienvenue et nous initier à ces charmantes coutumes. Quelques mètres plus loin, le chemin menant de la piscine du camp (interdite aux maillots) à la plage ne laissait plus guère de doute. C’est donc après avoir croisé 18 vieilles obèses avec la selle du vélo quasi noyée dans leurs miches, et une petite jeunette belle comme le jour, nue également, que nous arrivâmes sur la plage. Même s’il est plus commun de croiser des gens nus sur la plage que sur un vélo, je vous jure que voir tous ces culs et toutes ces bites, ça fait un choc !

Désolé de décevoir le millier de lectrices excitées, voire déchainées, par la perspective de me voir dans mon plus simple appareil sur la plage, mais je n’ai pas franchi le pas et ai gardé mon maillot durant toute la durée de mon séjour chez les culs nus. Ce ne fut pas le cas de bon nombre de mes petits camarades, mais je ne citerai ni noms, ni proportions anatomiques… Bref, nous arrivons donc en haut de la dune, contemplant l’horizon, la houle, la nature, les 4 petites brunes atomiques qui nous regardaient de travers, l’un d’entre nous ayant le maillot de bain en chapiteau et la bave aux lèvres, puis nous nous rendons vers le point de rendez-vous avec le cousin de l’ami ! Si nous le connaissions déjà et qu’à la rigueur c’est assez amusant de le saluer alors qu’il est à poil, c’est quand même assez surréaliste de se voir présenter à ses amis et de faire une bise à une dame entièrement nue que l’on ne connaît ni des lèvres ni des dents.

Sur la plage, les culs blancs de mes petits camarades ne sont pas passés inaperçus et ne laissaient que peu de doute aux autres sur le fait que nous n’étions là que pour la journée, et surtout pour voir à quoi pouvait bien ressembler un camp naturiste. Cette sensation d’être un extraterrestre parce que nous sommes habillés est d’ailleurs assez déroutante. IMG_9270

Après avoir reluqué une jeune blonde atomique qui jouait au beach ball à 10 mètres de nous entièrement nue, nous avons regagné le chalet qui nous attendait au cœur de ce fameux camp. C’était évidemment sans compter le passage obligé par la supérette Casino… sincèrement, je pensais que le mythe du nudiste allant faire ses courses avec son porte monnaie entre les fesses était faux. Erreur d’appréciation ! Alors que vous achetez tranquillement votre pack de bières, un vieux Belge de 110 kilos est devant vous, cambré afin de ranger ses victuailles dans son panier. J’ai également eu la joie de tomber sur les vieux jouant à la pétanque également à poil. Avec ma chance habituelle, j’ai tourné la tête dans leur direction au moment où l’un d’entre eux s’est baissé pour ramasser sa boule. Je vous laisse imaginer la belle vue…

Enfin là on rigole mais je donnerai cher pour y retourner chez les nudistes. Retrouver ce fameux rythme de vie entre baignade dans le bassin, cuite au marché, sieste à la plage, apéro au Tchanqué et bringue au Sail Fish. Hélas nous voilà de retour, obligé de se taper les machines à laver, le repassage, le ménage, l’organisation de la semaine qui se pointe et le stress du taf qui remonte petit à petit.

Et vous vos vacances alors ? C’était bien ? Vous avez eu du soleil ? Vous avez enfin réussi à faire sprinter l’unijambiste en haut de la dune avec la petite blonde que vous aviez repéré l’été dernier mais qui était maquée à l’époque ? Ou alors pour vous c’était plutôt randonnées en montagne pour attaquer la rentrée frais, affuté et reposé ?

N’hésitez pas à commenter et nous raconter ce que vous avez fait mes petits cochons !

Parce que je suis en retard de 48H pour le TGIF, que je suis de bonne humeur et que c’est la rentrée, voici en bonus des photos de vacances de votre serviteur !

Et si demain à la machine à café, vous avez droit plus de 2 fois au fameux “je compte les jours jusqu’au prochaines vacances”, ne vous retournez pas de commettre de féroces exactions !

IMG_9309: la fine équipe au marché

10525378_10203735073590229_2345571475013617665_n: Une soirée bien intelligente

10398686_10203726351092172_6345964959491619264_n: La vie la vraie

1972425_10203763056729790_4609684639956341934_n : Le bassin d’Arcachon à marée basse et la vue sur le Pyla

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