Salut les coquins,
Le mois de mars avance tranquillement et nous nous dirigeons lentement mais surement vers un nouveau printemps et son cortège de réjouissances. Si l’heure est pour le moment à la tempête Zeus et aux déluges pluvieux, nul doute que vos espadrilles, tatanes, claquettes, sandales, bensimon et/autre mocassins à gland sont dans les starting blocks avant de reprendre du service.
Vous vous en doutez, si je sollicite de votre attention en ce vendredi, ce n’est pas pour faire un énième point météo. Il s’est passé des choses bien plus importantes ces derniers jours. Je ne parlerai pas de la défaite cuisante du PSG face au Barça.
Déjà parce ma religion de naissance m’impose de m’astreindre à une certaine forme de charité, mais parce qu’en plus ces cons là ont une nouvelle fois ridiculisé notre beau pays sur la scène internationale. Merci amis Qataris, Brésiliens, Italiens, Ivoiriens, Uruguayens ou encore Allemands mais, pour passer pour des tanches en un temps record, nous nous en sortions très bien sans vous.
Non, ce que je voulais souligner, c’était la journée de la femme qui a eu lieu mercredi.
Quand je dis journée de la femme, chacun aura bien évidemment compris « Journée Internationale du Droit des Femmes », mais je m’impose un certain nombre de mots à ne pas dépasser pour vous éviter la lecture d’un pavé.
N’en déplaisent aux féministes les plus extrémistes (pléonasme), nous nous bornerons donc en ces lignes à parler de Journée de la Femme.
Que les choses soient dites et soient donc claires, moi, la journée de la femme, je me la taille en biseau. C’est à dire que je n’ai pas besoin qu’on m’impose une journée pour respecter les femmes et pour considérer qu’elles sont l’égale de l’homme.
Je n’ai pas besoin non plus qu’un lobby de féministes aux clitos cornus vienne squatter les plateaux télés pour me convaincre que de cogner sa nana, c’est vraiment pas bien. Enfin, me coltiner Isabelle Alonso, ses chiennes de gardes et sa dentition façon club hippique sur tous les plateaux télé, ça me donne définitivement envie de payer les femmes 30% de moins que les hommes.
Pendant la journée de la femme, le monde merveilleux des réseaux sociaux se divise en 3 grandes catégories.
– Ceux qui s’en branlent.
– Les gonzesses qui se mettent à publier des conneries bien régressives de girl power, mêlant graphismes ringards et niaiseries grammaticales.
– Les chiens de la casse déguisés en poètes de rue façon K-Maro qui se lancent dans le lyrisme de hard discount pour se rendre attendrissant et enfin tirer cette fameuse caissière à mèches tigrées.
« La fête de la femme c’est tous les jours pas seulement une fois par an! Que serions-nous sans les femmes qui nous donnent la vie, nous l’apprennent, perpétuent l’humanité, équilibrent le monde et, grâce à qui, nous passons nos meilleurs moments sur terre? »
Attention, je ne dis pas que le message est faux ou que je ne le partage pas. Je dis juste que quand il est publié par un tocard dont la photo profil est un selfie torse poil dans une salle de bain et que sa cover pic est une Porsche immatriculée en Allemagne avec Momo et sa casquette Vuitton au volant… on est obligé de penser que le mec est juste un énorme chaud de la teub qui collectionne les rateaux.
Il y’a cependant une quatrième catégorie, plutôt confidentielle, dont je fais parti. Cette caste des gens qui n’en peuvent plus des journées à la con, et qui dans le fond s’indignent même que la Journée de la Femme soit placée entre la journée du tennis et la journée de l’audition.
Ne pouvant m’empêcher de râler ou de « ramener ma gueule », je me suis donc une nouvelle fois ému sur les réseaux sociaux du bienfondé de ces journées qui n’intéressent personne à part quelques lobbystes et certainement quelques industriels moins cons que moi qui ont sans doute réussi à gagner 3 ronds grâce à cette histoire. Et certains ont d’ailleurs cru que j’allais moi aussi pouvoir faire un peu de beurre avec ça.
On m’a dit « Au moins, grâce à la journée de la femme, tu as ton TGIF tout prêt ».
Au début je pensais avoir tout dit, mais finalement je reconnais que c’était un bon sujet. Un bon sujet parce que ça me permet de lutter contre ces associations, des fameux lobbys et ces journées qui malheureusement desservent leurs causes.
Moi, déjà, j’aurais commencé par appeler ça la Journée des Femmes. Histoire que ça ressemble moins à l’année du singe, au jour de marché, à la fièvre du samedi soir et au mercredi c’est ravioli.
La Journée des Femmes, c’est bien. La journée internationale du droit des femmes appelle trop souvent les bons bourrins à ressortir cette blague ancestrale « Aujourd’hui journée de la femme, vivement demain qu’on attaque les 364 jours de l’homme. »
Non, journée des femmes, ça sous-entend plutôt que toute l’année, nous vivons dans une parité utile, nécessaire, logique et essentielle, mais qu’une fois par an, nous mettons en avant les femmes qui sont sans aucun doute la création la plus aboutie de notre seigneur.
Vous trouvez que j’en fait trop ? Oui c’est pas faux.
Ceci dit, et sans vouloir paraphraser Renaud, aucune femme sur cette planète ne sera jamais plus con que son frère.
Les femmes ont ce charme que les hommes n’ont pas.
Les femmes ont cette sensibilité que les hommes devraient avoir.
Les femmes ont cette vérité que les hommes recherchent.
Les femmes ont cette finesse d’esprit que nous n’aurons jamais.
Les femmes ont cette naïveté feinte ou authentique qui les rend si désirable.
Les femmes ont ce recul sur les choses alors que nous fonçons connement tête baissée.
Et puis, surtout, on dit parfois que les femmes sont cons. Mais on n’a jamais vu une femme se coltiner un abruti juste parce qu’il avait un joli petit cul.
Mesdames, je vous aime bien trop pour vous confiner dans ces journées à la con qui ne rendent service à personne.
Mesdames, vous avez réussi à faire et défaire des royaumes avec votre entre-jambes, uniquement parce que les hommes sont des cons, des porcs et vous nous en êtes en tous points supérieures.
Mesdames, ne changez rien, vous êtes effectivement ce qui peut nous arriver de mieux.
En revanche, pour en revenir à Renaud. Quand on voit l’état du bonhomme, c’est à se demander s’il valait pas mieux qu’il continue la gnasse.
TGIF !!!
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