Précautions d’usage : monsieur ce que tu vas lire ne va pas toujours te plaire, mais crois moi c’est pour ton bien.
C’est lundi my boy, ton épineuse retrouve les touches de son ordi avec un sourire à fendre la pomme de son mac. Voilà que les soirées s’organisent de plus en plus et que nos agendas se remplissent de barbecues, sorties en tout genre. Oui mais voilà, aujourd’hui ton épineuse ACCUSE, lassée de certains comportements aussi masculins que féminins, c’est pour toi cette semaine : Radin, le portrait.
Ton pote, ce génie
Cher toi, les radins sont parmi nous depuis la nuit des temps, oui certains cachaient déjà leur pauvre morceau de silex à l’heure où les barbucs étaient l’unique moyen de se restaurer. Aujourd’hui nos radins ont développé des techniques de plus en plus poussées afin d’échapper à leur épée de Damoclès, j’ai nommé : L’ADDITION.
Nous en connaissons tous un, mais pour autant, voilà que nous n’arrivons jamais à lui prendre ce billet de 10 euros présent dans sa poche du début jusqu’à la fin de la soirée. Monsieur radin a une fâcheuse tendance à quitter l’événement avant le moment fatidique du partage d’addition, et ce sans que personne ne s’en rende compte. Il prétendra toujours au moment de la commande n’avoir ni faim ni soif, mais voilà qu’il aura englouti plus rapidement que tous les autres à la table tout ce qui passera devant lui. Toujours accompagné de sa carte bancaire dans les établissements où il sait que seules les espèces sont acceptées, il ne manque pas d’argent, mais ne voit finalement pas de raison valable pour payer sa part.
Monsieur Radin, soyons limpides, nous voyons tous très clair dans ton jeu. Tu dois à tes amis un joli petit pécule, mais ne manquera pas de rappeler quand ils te doivent 3,75 € ! Si ton addiction pour l’économie fait souvent bien rire tes potes, madame, elle ne le supporte plus.
Ton mec, le pingre
Cher toi, l’égalité des sexes vient de plus en plus arranger tes fins de mois et voilà qu’au nom d’une cause plus que noble, tu as décidé que le couple c’était le PARTAGE. Tu partages ton resto, tu partages ton ciné’, tu partages ton lit, tu partages un peu trop ton sexe, mais lorsqu’il s’agit d’offrir, voilà qu’arrive une bien vieille grimace. Si ton épineuse a passé en revue le comportement abject de mesdames les michtos, il ne faut pas pour autant en oublier d’être un GENTLEMAN. A rêver que madame gagne bien sa vie tout en astiquant la maison et le reste, tu as perdu de vue qu’un Homme digne de ce nom doit apprendre que l’on invite sa dame à dîner ! Monsieur Pingre voudrait aujourd’hui que madame gagne son égalité des sexes par le partage financier des tâches, tout en conservant son rôle de femme de ménage. Je te dis NON ! La radinerie est un bien vilain défaut et doit s’arrêter à l’âge de 10 ans lorsque nous comptions toutes et tous nos pommes noisette dans notre assiette !
Sortez couverts, soyez ouverts, mais bien élevés !
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