TGIF – Thank God It’s Friday | Le derrière

by • Nov 13, 2015 • T.G.I.F.Comments (0)3352

Salut les coquins.

Cette semaine c’est au son du grand Johnny que j’écris mes trois ou quatre vulgarités hebdomadaires. D’une part pour donner un rythme à la prose, et de deux parce que j’étais au concert lundi soir. Quelle leçon mes enfants ! Le vieux nous a régalé pendant plus de deux heures, est arrivé sur scène dans une tête de mort qui tombait du plafond, nous a fait croiser les poignets en gueulant “Mourir d’amour enchainé !!!” et a régalé des spectateurs de 7 à 77 ans façon jeu MB. Bref, j’étais le ravi de la crèche pendant 2H30 et j’ai même espéré qu’il casse sa pipe sur scène, juste pour pouvoir dire à mes gosses hypothétiques que j’étais là quand Dieu est mort.

Bonne humeur du lundi donc, qui était bonne à prendre vu le reste de la semaine. J’imagine que vous l’avez remarqué aussi, ou même que vous en êtes également coupables, mais voici plusieurs jours qu’on se fait emmerder toutes les 20 minutes par cette phrase: “C’est incroyable cette météo hein ? C’est pas compliqué on se croirait en Mai !”.

Fermez vos gueules !

Putain mais éradiquons définitivement ces réflexions à la con que sont “A l’époque de nos parents c’était quand même plus facile”, “c’est fou ce qu’il y’a comme 4×4” ou bien sûr les deux grandes gagnantes de la semaine “Beau temps pour la saison” et, la pire, entendue toute la journée de mercredi “C’est fou j’ai l’impression qu’on est dimanche”.

Alors oui, il fait un temps superbe et oui quand un jour est férié on se croirait dimanche. Concernant cette dernière affirmation, je dois admettre que je partage cet avis très agaçant mais ma foi réel “ça me chamboule toute la semaine cette histoire de jour férié au milieu”. On a toutefois pu noter sur les réseaux sociaux que si, pour certains, ce mercredi soir leur faisait penser qu’on était dimanche soir, les autorisant de fait à bouffer leurs sushis ou Mc Do comme une veille de lundi, d’autres y voyaient un rappel du samedi soir sans toutefois se permettre de sortir se dégourdir les guiboles en club discothèque avec maman, la faute au fait que le lendemain fallait retourner marner.

Bref, ça m’a gonflé, et du coup je vous ai gratifié d’une intro longue comme… un jour sans pain ?

Rien à voir avec la choucroute, mais le sujet que j’avais prévu de traiter à la base est bien plus élégant, rassembleur et accessible à tous les types de public: la sodomie. Enfin la sodomie et le rapport général qu’on peut entretenir avec le derrière de notre partenaire, qu’il soit homme ou femme, dans une relation homo comme hétéro.

Non, l’objectif n’est pas de tomber dans le racoleur bas de gamme et gras, mais, certainement par hasard, j’ai été amené à débattre à plusieurs reprises sur ce sujet ces derniers temps.

Je vais immédiatement mettre fin au suspens en ce qui concerne mon propre ressenti: je suis mitigé et paradoxal !

Concrètement on m’a toujours dit que j’avais un problème psychologique avec tout ce qui tournait autour des parties intimes, féminines comme masculines, et que je devais certainement consulter un spécialiste pour mettre le doigt dessus, à défaut de le mettre dedans.

Mais bref ne parlons pas de moi. Tout le monde a son petit avis sur la question, certaines casse glinches vont y voir un énième signe de soumission de la femme, d’autres un passage obligé au bout d’un certain temps de relation, quand certains vont pouvoir débattre des heures sur le planning de la première sodo dans un couple. En gros s’il vaut mieux péter le fion d’un plan cul de passage plutôt que de risquer de provoquer un grave malaise avec votre meuf si vous vous aventuriez dans son terrier.

On est en revanche tous relativement ok sur un point: un trou de balle n’a, d’un point de vu purement cartésien, rien de particulièrement excitant. Je veux dire par là que nous parlons d’un orifice de sortie, et pas une sortie d’air pur. Pourtant, certainement pour des raisons de sécrétions hormonales, d’alcool et d’envies extrême de piner, on peut en venir à rapprocher sa langue de cet endroit dans lequel elle n’a absolument rien à y foutre et qui nous dégoûterait gravement dans d’autres occasions.

Peut être que finalement, après plusieurs milliers d’années d’une civilisation qui a fait maintes et maintes fois le tour de la question, le trou du cul peut apparaitre comme l’un des derniers espaces de liberté.

De fait, dans tous les couples, la question débarque sur le tapis au moins une fois. Rarement par le dialogue il faut bien l’admettre. Enfin si dans certains couples idéaux aucun sujet n’est tabou et tout peut se dire, j’avoue ne pas bien réussir à m’imaginer à table avec ma meuf et dire:

– Dis donc mon chou, je sais pas bien comment te dire ça mais… tu vas voir c’est trois fois rien… enfin tu vas rire… mais tu vois ça fait quand même pas mal de temps que j’ai très envie de tenter de passer par derrière avec toi, histoire de pimenter un peu notre vie sexuelle.

Alors évidemment le sujet est surement plus facile à aborder qu’une proposition d’un plan à 3 avec sa petite soeur mais tout de même, faut être motivé.

Non, le plus simple est évidemment devant le fait accompli. Vous êtes en pleine action, et puis vous tâtez le terrain quoi… ne me forcez pas à rentrer dans les détails. Reconnaissons le, le pourcentage de chance que ça marche dès le premier coup tient de l’infinitésimal. Soit la nana est une passionnée depuis bien avant vous, soit vous allez devoir y’aller molo.

En fait la sodomie chez la femme est l’équivalent du doigt dans le cul chez l’homme. Tous les gays et les féministes le disent: la prostate est LE point G de l’homme, à tel point qu’un mec n’aurait, toujours selon eux, jamais véritablement pris son panard s’il n’a jamais envoyé la sauce avec un doigt dans le petit.

Les avis divergent et ne sont pas forcément logiques. J’ai par exemple un ami pour qui “délicieux” est le premier adjectif qualificatif qui lui vient à l’esprit quand il évoque le fait de bouffer le cul de sa douce. Un ami m’a, pour sa part, expliqué combien il était “divin” d’être celui qui se le faisait bouffer. En fait les mecs avouent certainement plus facilement s’être pris une langue qu’un doigt car le rapport soumission/domination reste tout de même en sa faveur.

Pourtant, j’ai assisté à une conversation assez géniale il y’a pas très longtemps, entre deux très bons potes ayant décidé de passer à table après 3 verres de rouge et une ambiance de franche camaraderie.

– Putain elle, je sais pas pourquoi mais elle s’était mise en tête de me glisser un doigt. Tu penses bien que j’ai fermé l’entrée immédiatement…

– Ah ouais ? Jamais tu l’as laissé faire ? 

– Non, non, jamais…

– Mouais, je suis sûr qu’elle te l’a déjà fait. Y’a pas de honte ça va…

– Putain ouais t’as raison, elle l’a fait une fois c’était malade !!! Mais en revanche j’ai pas recommencé depuis, j’ai trop peur d’y prendre goût et de partir en vrille ! HAHAHAHAH (rire bien gras)

Aux Etats-Unis, les chrétiennes pratiquantes appellent ça “la faille de Dieu” pour justifier le fait de se faire casser le petit avant le mariage mais d’arriver quand même vierge à l’hôtel. En France et un peu partout dans le monde, on aura toujours tendance à foutre les catégories “grosse nympho”, “cochonne de première” ou encore “admise dans le lit le samedi, interdite de gigot dominical” une nana dont un bon pote nous aura dit “Tu la vois la fille la bas ? Et bah je l’ai enculé mon pote, et puis alors copieux”. 

En fait, plus qu’une histoire de goût, c’est certainement un cap psychologique à passer.

TGIF les copains !

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