TGIF – Thanks God It’s Friday | 31 janvier 2014

by • Jan 31, 2014 • T.G.I.F.Comments (0)3579

Jour de grâce !

Il y’a 27 ans, dans la charmante bourgade de Sainte Colombe les Vienne, rhône, un enfant naissait. Il avait bien choisi son heure le salaud, 5H30 du matin, comme pour indiquer à sa mère que ce serait son heure de retour au bercail une fois plus vieux.

Fort de ses 4 kilos et 200 grammes, de ses oreilles façon Dumbo et après avoir faillit crever au bout de 5 minutes d’une vie qui du coup aurait été certes intense, mais surtout courte, à cause d’un cordon ombilical bêtement placé autour de son cou, il faisait déjà l’admiration de sa maman, de son papa, de ses grands-parents, de ses frères… bref, tout le monde venait le mirer pour l’encenser. Il se murmure même qu’une réplique mauvaise came des rois mages, genre encore pire que le film des Inconnus, soit venue lui donner les présents dus à son rang, mais évitons les rumeurs loufoques et concentrons nous sur l’essentiel.

Adrien, tel fut le prénom que ses parents lui donna, en hommage à cet empereur ayant perdu sa hache, et à ce mûr dressé contre César au coeur des Highlands cher à Mel Gibson, Christophe Lambert, Andy Murray et au Prince Charles. (petit jeu: trouvez l’intrus et gagnez une nuit avec le mec de l’emmerdeuse).

Troisième de sa fratrie, l’écart de 9 ans le séparant de son frère aîné le plus proche lui laisse penser qu’il a bénéficié d’un problème de contraceptif ou d’une soirée un peu trop arrosée de ses parents alors au Club Med au Sénégal. Ses frères parlons en: blonds, 1m70, 55 kilos tous mouillés. Lui: 1m80, 85 kilos, brun tendance péninsule arabique. Ils se ressemblent autant qu’un Dacia Duster et un Range Rover Supercharged, à votre charge de deviner qui est qui. Sensation d’être né par accident donc, mais aussi suspicion de ne pas être le vrai frères des deux autres intrus, eux-mêmes pas forcément certains d’être les enfants de leurs parents…

Après avoir commencé sa vie dans cette bonne ville de Vienne, sous-préfecture de l’Isère mais capitale du Dauphiné, donc du gratin, l’appel de la grande ville le conduira à Lyon dès 1997 où il réside toujours, après tout de même quelques détours par des contrées plus ou moins civilisées, de Paris à Tallinn en passant par Dublin et Rotterdam.

Bref vous l’aurez compris, c’est aujourd’hui mon anniversaire. J’avais expliqué il y’a peu que je n’étais pas un grand fan de noël. Je le confirme. En revanche mon anniversaire est définitivement mon jour préféré de l’année. La différence la plus notable avec noël étant que cette journée est simplement la vôtre. Je suis effronté, égoïste et surtout égocentrique, preuve en est faite pour de bon avec cette pseudo mythologie autour de ma courge. Cette intro était surtout faite pour vous divertir, certains diront que j’ai un melon énorme, je vous laisse seuls juges !

Cette journée maintenant presque achevée, hélas, les textos collectés, les wall lus, les appels écoutés et les “mercis” envoyés, il va être grand temps de fêter ça dignement. Qu’on passe pas pour des tapettes quoi.

Après avoir fêté ça en face to face hier soir avec Roger, incapable de garder sa surprise pour le lendemain, incapable même d’attendre 20H et qui m’a donc envoyé un très menaçant “rentre tout de suite du bureau, il faut qu’on parle” afin de pouvoir m’offrir ma magnifique chemise en jean col Mao The Kooples le plus tôt possible, c’est au tour de la reine mère de payer son resto ce soir, lieu pour l’instant tenu secret. Il se murmure tout de même que le maître des lieux a un col bleu/blanc/rouge et a un nom qui commence comme le mien, à savoir par un B.

Nous finirons la féerie par une soirée entre copains, enfin ceux qui ne sont ni au ski ni à Paris, au Preskil, bistro tenu par l’ami Pendo et dans lequel nous nous délecterons de quelques nectars distillés clandestinement sous la place des Jacobins. 27 ans n’est pas un âge qui se fête particulièrement, mais on se taule la tronche pour rien à longueur d’année, ce serait con de ne pas profiter d’une aubaine pareille pour avoir des justifications en cas de pépin.

D’ailleurs, âge ou pas âge, que ce soit pour des 18, 25 ou 23 ans et demi, j’ai finalement toujours organisé une petite sauterie pour mes birthdays. Déjà parce que j’aime bien ça, qu’en plus on a souvent des cadeaux (sauf si vos potes sont des fumiers), et qu’en plus ça permet de voir un peu tout le monde, de mixer les groupes et de faire ce que vous voulez de votre soirée. On vous le dira toute la soirée “c’est ton anniversaire mon vieux, c’est toi qui décides”. Ca tombe bien.

Enfin bref, des anniversaires, il y’a plusieurs manières de le fêter, le plus risqué étant sans aucun doute la surprise. Risquons nous à une énumération.

1) Anniversaire surprise:

avantages: Vous n’avez rien à préparer, juste à vous laisser piéger par un complice de l’organisateur qui va trouver n’importe quel subterfuge pour que vous finissiez dans le bar sélectionné, ou même dans votre propre appart. Si la soirée est réussie tant mieux, ce sera grâce à vous. Si au contraire c’est naze, on ne pourra pas vous en vouloir car vous n’y êtes pour rien.

inconvénients: Vous n’aviez peut-être pas spécialement envie de sortir, et en plus ils ont invité l’autre con avec qui vous vous êtes embrouillés et que vous pouvez plus voir en peinture. On m’a raconté l’histoire vraie d’un type rentrant chez lui, déboulant dans son appart au son des “chut chut, il est en bas”, allumant la lumière qui allait déclencher le fameux “surprise !!!”, voyant le monde dans le salon et décidant de rebrousser chemin fissa, n’ayant pas du tout envie de voir du monde ce jour la. C’est franc de sa part mais ça a dû être compliqué à gérer.

2) Dîner au resto:

avantages: Tout est convivial, sympathique, sans trop de débordements possibles mais avec quand même suffisamment de bons copains pour que les tables d’à côté tirent un peu la tronche à cause du bruit.

inconvénients: Le dîner se termine à minuit, on est crevé et on a envie de se tirer avant de faire la bringue. En plus on a toujours un enfoiré de potes qui veut pas partager l’addition, entraînant engueulades, longueurs et bâillements.

3) Bar/boîte de nuit:

avantages: pas de problème de bruit, de stock ni d’horaires, tout le monde peut arriver quand il veut, partir pareil, prendre une cabane, remettre le facteur sur le vélo, vivre sa vie et avoir l’impression de passer la meilleure soirée de sa vie.

inconvénients: Faites très attention à bien choisir un lieu dans lequel votre meilleur pote ne s’est pas grillé avec le videur la semaine d’avant, sous peine de quoi ce sera déjà nettement moins festif quand tout ce beau monde errera sur le trottoir à la recherche d’un autre débit de boissons nocturne… Aussi, et c’est le plus important, il conviendra de bien faire payer tout le monde au fur et à mesure si vous voulez pas avoir à débourser l’équivalent du budget de la défense US. Vos potes sont des soiffards quand ça leur coûte cher, quand ils ne payent rien ils sont simplement dépourvus de foie et de cerveau.

4) A domicile:

avantage: le prix ! vous avez acheté 10 conneries chez Picard, 3 boites de Pringles, 5L de coca, 2 de whisky et un pack de bières. Vos copains sont tellement contents que vous les receviez chez vous qu’ils vous feront un cadeau encore plus beau que d’habitude et amèneront leur propre boisson, à leur frais !

inconvénients: le lendemain… votre appart est tellement dégueulasse que les tranchées de Verdun ressemblent à un green de golf à côté de votre salon et de votre cuisine. Un cancer de la gorge est à vos trousses dès que vous respirez et même l’évier refuse d’absorber les fonds de whisky coca dans les verres restés sur la table basse. Table basse qui d’ailleurs est désormais à scratch à cause du sucre répandu sur tout son long. Votre voisin menace de vous faire un procès, d’écrire à la régie et de convoquer Lucifer lui-même pour vous piquer le cul avec son trident pendant que vous, pauvre connard assoiffé de Badoit et subitement devenu allergique au bruit, vous tenterez tant bien que mal de nettoyer votre appartement et de profiter de votre dimanche.

Me concernant j’ai fais les 3, et ce petit SWOT (comparatif pour ceux n’ayant pas fait d’école de commerce) vient de mon vécu personnel.

En tous cas moi ce qui me fait le plus plaisir à mes soirées d’anniversaire, c’est de voir que d’une année sur l’autre il y’a toujours le noyau dur qui est présent, et quelques belles rencontres faites sur le tard qui ramènent leur fraise pour faire un beau petit cocktail. Il y’a encore pas si longtemps j’avais hâte de grandir pour les filles, l’indépendance, les sorties etc… aujourd’hui ça fout quand même un coup de se rapprocher dangereusement de la trentaine. Pour lutter contre cette peur de vieillir, un peu conne à mon âge d’ailleurs je l’admets, rien ne vaut un comptoir plein de copains qui rigolent fort à des blagues de beaufs.

Alors vivement demain soir qu’on fête ça, en oubliant que le chrono continue de tourner.

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