TGIF – Thank God It’s Friday | Libido printanière

by • Mar 27, 2015 • T.G.I.F.Comments (0)3560

Chers amis bonjour !

Comme disait Pierre Perret “c’est le printemps, tout le monde baise à perdre haleine, les reins des chattes et des hyènes vont endurer du mauvais temps !”.

Quand on pense au Printemps, on pense aux oiseaux, au retour des longues journées, au rhume des foins et évidemment à la libido qui repart tambours battant !

Je ne sais pas si j’ai été foutu différemment que les autres mais chez moi la période d’accouplement démarre souvent à la rentrée de septembre et vient se terminer à la fin du mois de janvier, soit en plein coeur de l’hiver. Du fait de ma peau matte, je rentre de vacances la mine radieuse, le teint hâlé et le sourire bright. Lorsqu’en octobre tous les copains commencent à devenir blancs comme des merdes de laitier, je suis encore bronzé comme en juillet, je me sens full confiance et forcément j’emballe !

En revanche, au Printemps, je sors de la saison froide la gueule livide, la gueule en 16/9 tellement mes joues sont grosses et des excroissances graisseuses un peu partout sur le corps. On en a du reste déjà parlé il y’a deux semaines lorsqu’on abordait la question épineuse des régimes de printemps, on n’a pas avancé d’un poil sur ce dossier suite à mon séjour dublinois… Bref, du coup ce n’est jamais dans les meilleures conditions physiques et esthétiques que j’aborde la chasse aux oeufs annuelle !

Fan depuis toujours des statistiques inutiles (12% de roux en Irlande, 80% de vide dans un arbre), j’observe depuis de nombreuses années via ma timeline Facebook que paradoxalement, et contrairement à ce que l’on veut bien nous faire croire, ce n’est pas au printemps et en été que les couples se forment. C’est même pile à ce moment là qu’ils se déforment.

Facteurs:

– ” Elle m’a cassé les couilles tout l’hiver, là j’ai envie de profiter des terrasses”

– ” Elle se casse en erasmus à la rentrée de septembre et ça tiendra pas avec la distance, ça servait rien de continuer cet été et que ça soit encore plus dur à la rentrée”

– ” Tu sais avec les exams elle était vraiment devenue invivable”.

Te casse pas on a compris, toutes ces excuses vaseuses n’ont qu’une seule véritable conclusion: “bientôt les vacances, pas envie de me foutre les couilles dans du papier bulle”

De fait, c’est en cette saison que les filles sont belles et nous affolent avec des décolletés et des jupes à ras la salle des fêtes. Et comme le beau temps joue sur leur libido et qu’il y’en a pas mal d’entre elles qui viennent de retourner sur le marché, il y’a des bons coups à faire, et des grands coups à mettre.

Même si c’est une proie à priori facile, je ne recommande pas la fille en rupture. Si dans un premier temps vous vous sentirez très vite pousser des ailes parce que votre présence la rassure, que votre odeur l’attire, que votre vision des choses diffère de celle de son ex qu’elle connaissait par coeur, que de fait la nouveauté l’excite et que son coeur meurtri se remet à battre lorsque vous la prenez dans vos bras, vous vous rendrez bien vite compte que vous n’êtes qu’un bout de rustine sur un pneu crevé, et qu’on ne roule pas à plus de 80 avec une galette. Si en plus la meuf est du genre à vous faire croire qu’elle tient vraiment à vous le matin au réveil mais qu’elle vous parle comme si vous étiez le livreur de pizza le soir en arrivant chez elle, préparez vous à vous torturer le cerveau et in fine a morfler.

On rentre clairement dans ce foutu adage que personnellement je déteste, “suis moi je te fuis, fuis moi je te suis”. Comme nous les mecs on est plutôt du genre bulldozer, qu’on fonce tête baissée et qu’on verra après, on ne s’embarrasse pas avec ces conneries de gonzesse. Quand on a un truc à dire on n’attend pas de savoir si l’autre a déjà répondu au sms d’avant, si oui depuis combien de temps, “si je lui dis ça elle va le prendre comment ?” “et puis en fait non j’attends une heure ou deux pour faire genre que je suis distant”.

Non les filles, quand un mec répond une heure après c’est pas pour jouer à ce petit jeu, c’est qu’il avait autre chose à foutre ou qu’il avait pas envie de vous répondre.

Me disant que ces conneries de fuis moi je te suis était une imbécilité de midinettes tout juste sorties de l’adolescence, j’avais orienté mes recherches vers la trentenaire quasi milf, jeune cadre, s’assumant pleinement et ayant de fait des sujets de conversation plus intéressants que la dernière chanson de Justin Bieber ou la couleur du tanga de leur copine Jessica à la dernière beuverie dans la maison des parents de Quentin. “D’ailleurs Quentin il est trop beau”. Non, dans les trentenaires je cherchais une fille mature, prête à s’engager sur le long terme, me permettant de faire la bringue le vendredi soir, un dîner entre amis le samedi soir et le marché le dimanche matin. Bref, le bon projet bien régressif et le bonheur rangé dans une armoire.

Erreur fatale. En fait clairement, arrivé à l’aube de la trentaine ou au crépuscule de la vingtaine, il ne reste plus beaucoup de filles célibataires. Là aussi plusieurs écoles, il y’a les laissées pour compte, les filles récemment éconduites, les vilaines avec qui il n’y a plus rien à faire, et évidemment les filles torturées qui de fait rendent fou au bout de 3 semaines. Du coup il reste plus 36 solutions: espérer trouver la perle, une fille sympa, jolie, de son âge, prête à construire un truc sans parler mariage au bout de 3 mois… et les gamines !

Longtemps j’ai décrété que je ne voulais pas me taper de filles bien plus jeunes que moi. Déjà au lycée j’avais davantage tendance à reluquer les copines de mon demi-frère pourtant de cinq ans mon aîné qu’à me rincer l’oeil sur les fesses pourtant superbes de la bombasse du bahut et qui affolait nos calebutes de jeunes puceaux affamés.

Pendant la vie étudiante pareil. Les filles qui m’intéressaient étaient toujours en dernière année, voire en début de carrière pro. J’aimais leur classe, leur assurance, leur maturité, leur aisance sur des sujets aussi importants que le cul, les bagnoles, les soirées foot et le pinard. Elles avaient quelque chose dans la voix que les filles de mon âge n’avaient pas, ce qui les rendaient à mes yeux absolument divines et rétrogradaient mes petites camarades de classe au rang de gamines jouant encore avec leur caca.

Et puis on prend des rides, et on remarque assez facilement que si les hommes murissent, les femmes vieillissent. Mon père m’a souvent expliqué qu’un investissement se calculait sur du long terme, et que de fait, il valait mieux penser à l’avenir lorsqu’on s’engageait dans une relation. CQFD: tape toi une plus jeune, tu retardes la date limite de consommation de quelques années.

On en a déjà parlé en ces lignes, les gamines d’aujourd’hui ne sont plus celles d’hier. A 20 ans, elles arrivent à être bonnes, chics, marrantes, fraiches, tenant sexuellement la dragée haute aux petites bourgeoises trentenaires qui garnissent mon lit habituellement et à nous sortir des horreurs comme “j’ai encore gourdé comme un chameau hier soir” accoudée sur le comptoir d’un bar à la con, main droite sur le pot de rouge, main gauche qui trempe dans l’assiette de charcuterie, pendant qu’on suffoque sur notre tabouret, bouffi par la cuite de la veille et incapable de remettre le facteur sur le vélo.

Bon, le problème avec les filles de 20 ans c’est que si elles nous épuisent assez facilement à cause de leur rythme de sortie assez difficile à suivre quand on bosse et qu’on met désormais 3 jours à se remettre d’une belle soirée, qu’elles ont une fâcheuse tendance à tomber amoureuse du premier abruti venu, c’est qu’en plus on ne risque pas de leur parler mariage avant un bon moment. C’est bien connu, le cycle féminin classique s’oriente comme ceci: 18/20 ans premier amour. 21/25 première longue histoire, 25/28 ans on rigole, 28 ans on trouve l’homme de sa vie. Du coup, si pendant quelques temps on risque de se réveiller le matin à côté d’un petit abricot juste tombé de l’arbre, on risque bien de se retrouver assez vite seul célibataire de la bande avec des bouts de mouchoirs collés aux doigts.

Enfin… c’est le printemps, la nature renait, les filles sont belles, les terrasses sont de sortie, les jambes aussi, et il est temps de placer ses billes pour pas passer ses soirées d’hiver seul devant la cheminée à caresser le chat !

TGIF !!!

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