Ce site n’a pas vocation a devenir une référence sportive, capable de vous relater les moindres faits et gestes de tous nos champions. Toutefois, je suis un énorme fan de foot, de tennis de rugby, de golf et… d’à peu près tous les sports en fait.C’est donc le coeur gros, la larme à l’oeil et l’anus en étoile de Sheriff que je prends la plume ce matin.
En juin et juillet prochain se déroulera la Coupe du monde de football au pays du ballon rond, terre d’origine d’à peu près tous les plus grands artistes de ce sport : le Brésil.
On le sait, la France n’est plus la grande nation footballistique qu’elle a été, du temps où l’attaque des bleus était composée du meilleur buteur de Premier League (Henry), du calcio (Trézeguet) et de Ligue 1 (Cissé). Pourtant, un net mieux avait été aperçu lors de la fin de la campagne des qualifications, avec un festival de buts, une ambiance a priori bonne entre les joueurs et une envie d’aller ensemble vers les sommets desquels nous nous sommes pétés la gueule depuis une petite dizaine d’années.
La France donc, tombée dans la même poule que la grande Espagne, avait réussit à arracher une qualification pour les barrages. Un match aller/retour contre un autre deuxième de son groupe attendait donc les bleus dans leur route vers le Brésil, ses stades, son ambiance, ses favelas et ses plumes dans le cul.
Chanceux, nos petits bleus ont tiré le gros lot ! Portugal ? non ! Suède ? non ! Croatie ? non !
Ukraine !!! Cette équipe que Benzema et ses petits copains ont battu 2/0 lors du dernier Euro et qui malgré quelques joueurs pas mauvais ne fait pas parti du concert des grandes nations du foot.
Hier donc, se tenait le premier des deux matchs contre les Popov, avec la ferme intention de leur mettre une branlée à la française, pleine d’arrogance et de certitude.
Après avoir tenu toute la première mi-temps malgré les assauts des jaunes, la France a réussi à se prendre une rouste, 2/0, avec en prime une exclusion, elle aussi à la française, de Laurent Koscielny, sans doute fan de Zidane et donc coupable d’une marmite dans la tronche d’un communiste.
Même si mon patriotisme sans faille, ma passion pour le foot et mon esprit sportif qui me dit « tant que l’arbitre n’a pas sifflé la fin du math, on peut encore gagner », force est de constater que ça va être tendax mercredi au SDF pour remonter la pente.
Marquer trois buts à l’Ukraine, mardi, n’a rien d’impossible. Ces Bleus-là se voient offrir une chance inespérée, celle d’accomplir un exploit que personne ne pourra leur contester. S’ils échouent, leur absence de la Coupe du monde constituerait une souffrance bien minime en regard de la vindicte qu’elle déclencherait. Tricolores, ayez pitié de nous. Épargnez-nous le mercredi des Cassandre.
En gros : soit on passe un nouvel été à rêver, sans doute pour que dalle, derrière les bleus, soit nos femmes vont avoir le pouvoir de la zapette et nous réclamer des câlins alors qu’il fait déjà trop chaud sous la couette !
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