L’effronté porte-t-il une cravate ?
Le mois d’août approche, et la saison des mariages et autres soirées guindées avec ! Et chacun de ces événements est une nouvelle occasion pour l’effronté de se poser l’ultime question : cravate ou pas cravate ? Style ou torture ? Une question qu’il se pose aussi pour ses tenues de bureau et ses tenues de ville. On vous donne quelques éléments de réponse dans cet article.
Le soir…
Cravate, col dégagé ou même col ouvert, beaucoup d’options s’offrent aux hommes pour leur tenue de soirée. En fait, tout dépend du type de soirée à laquelle on est invité. Certains mariages se veulent par exemple très traditionnels et solennels, bref le mariage très pompeux. Dans ce cas, la cravate est de mise si ce n’est le nœud pap’ ! On vous recommandera de venir avec une fleur ou un mouchoir dans la pochette du costume. D’autres soirées, moins conventionnelles, seront l’occasion de porter des tenues plus décontractées. Dans ce cas, on osera un style casual chic et on pourra laisser la cravate au placard. Mais pour le faire avec classe, on portera une attention particulière au choix du col : officier, tunisien, dandy, choisissez le col qui vous conviendra au mieux !
À la ville
Vous aussi êtes un nouvel adepte du style de dandy wildman ? Alors vous êtes sans doute un adepte de la cravate. Mais encore une fois, il n’y a rien d’obligatoire. En fait, le port de la cravate dans vos tenues de ville déterminera votre niveau de rigueur dans la vie. Mais tout dandy ne porte pas la cravate, et c’est la définition même du dandy wildman. Un tantinet nonchalant voire insolent, un chouïa sauvage, il aura les cheveux en brosse et la barbe naissante, mais s’il ne veut pas de cravate, il pourra toujours se tourner vers un foulard léger pour hommes comme il en existe chez Peter Hahn par exemple. Voilà ce que ça donne :
CRAVATE VS ECHARPE
Source images : http://www.peterhahn.fr
Au bureau
Disparue peu à peu du paysage entrepreneurial depuis que ce dernier a commencé à faire place aux open-spaces et au Club Mate en libre-service, la cravate tient encore bon. Symbole de l’ancienne économie comme l’exprime Quentin Périnel dans sa chronique pour Radio Classique, elle reste quasi obligatoire chez les banquiers, les avocats et autres consultants. Pourtant, il semblerait que de plus en plus de moins de 30 ans veuillent redonner vie à cet accessoire masculin iconique. Plus fine, plus sobre, plus moderne, la cravate signe peut-être son grand retour dans les bureaux…
L’effronté porte-t-il une cravate ? Une histoire à suivre !
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