Elom 20ce sortira son nouvel album, Indigo, le 11 Décembre 2015.
Arctiviste d’origine togolaise, Elom 20ce (à prononcer vince) est un militant dont le but ultime est la guérison de son continent d’origine : l’Afrique. Plus qu’un simple rappeur engagé sur le plan musical, Elom 20ce est également très présent sur la scène culturelle. En organisant des projections de documentaires et en exposant des artistes, le rappeur togolais veut redonner une unité à l’Afrique. On vous parle aujourd’hui de son nouvel album, qui sortira le 11 Décembre 2015, Indigo ! Nous vous offrons en exclusivité le titre « Dead Man Walking », à télécharger à la fin de l’article.
INDIGO: c’est le nom du nouvel album du rappeur Elom 20ce. Un titre comme un clin d’œil à un classique du jazz « Mood Indigo » écrit par Duke Ellington et Barney Bigard. Indigo c’est la douleur à son stade suprême. Il est dédié à tous les anonymes, aux mères – l’inconnue de la pochette est justement la mère de l’artiste – les Nègrhumains, les parias, ces petits gens qui font battre le cœur de la Terre. Il évoque son premier album « Analgezik » sorti en 2012 comme « Un succès d’estime. Des scènes. Des rencontres » D’ailleurs, les rencontres sont l’un des atouts majeurs de ce second album.
Pour preuve, le morceau « Comme un poison dans l’eau », Elom 20ce le partage avec le rappeur Le Bavar, du groupe incontournable La Rumeur. Sur le titre « J’ne pleure pas ce sont les Oignons », c’est le rappeur Oxmo Puccino qu’on ne présente plus dans le milieu du rap français et la chanteuse béninoise à la voix ancestrale Pépé Oléka qui les accompagnent. Enfin, Elom a aussi fait appel à Amewu, rappeur avec lequel il faut compter sur la scène allemande, et le ghanéen Blitz the Ambassador , qui jouit d’une brillante carrière internationale sur « Aveugles, Bavards & Sourds ».
Via Indigo, ce fervent panafricaniste fait le constat amer d’une Afrique qui a tout pour être puissante, de par sa richesse inouïe, mais dont les populations sont très pauvres. Indigo est en même temps un message d’espoir.
L’autre point fort de l’album, réside dans sa sonorité live. Elom a fait appel à des musiciens de renom Entre autres, Ribouem Aimé, Nathalie Ahadji (Saxophone), Elias Damawou (Trompette) mais aussi Charles Duwor (Jazz piano) qui a joué avec de grands comme Hugh Masekela. Une belle fusion avec les beats Hip Hop du bassiste et batteur Alexis Hountondji, d’Engone Endong ou encore les scratchs de Crown (Grim Reaperz).
Après « Théorie du chaos » et « Castration mentale » son dernier clip vidéo « Vodoo Sakpata » vient de sortir mi-septembre 2015 sur le site THUMP.
Habitué à bousculer les normes, ce fils spirituel de Féla et de Franklin Bukaka nous propose sur Indigo, une interview micro ouvert avec l’historien et écrivain Amzat Boukari-Yabara. Oser «inventer l’avenir», comme le disait l’ancien président burkinabais Thomas Sankara.
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