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LORÈNE DEVIENNE x INTERVIEW 10.3 by les Effrontés.

by • Jun 25, 2015 • InterviewComments (0)3899

Le principe de l’interview 10.3 by les effrontés c’est 23 questions et pas une de plus ! Le concept «10.3» est simple: on pose 23 questions dont 10 un brin formelles, 10 plus personnelles en terminant par 3 questions complètement hors contexte qui nous passent par la tête sur le moment.

Ayant la ferme volonté de rapprocher le lecteur de la personne interrogée, et parce que nous sommes tout de même effrontés, ne cherchez pas de signes de vouvoiement dans nos interviews, puisque cette formule de langage s’efforce de construire une barrière entre les deux parties. 

Présentation.

Lorène Devienne voit le jour le 9 mars 1981 dans une petite ville de France appelée Montmorillon. Bercée par la musique depuis son plus jeune âge, elle intègre le conservatoire de Lyon. À 20 ans, elle part vivre à Paris. Elle écrit et compose la plupart des chansons qui seront sur son premier album. Sa voix sensible nous entraine dans des ballades faussement douces au coeur desquelles se débattent les espoirs et les désillusions du sentiment amoureux. Insidieusement la magie opère, la mélodie de Lorène Devienne diffuse en nous son doux parfum suave et entêtant. Irrésistible. Lorène n’est pas qu’une chanteuse, elle écrit, compose, joue de plusieurs instruments et joue également des rôles de comedienne pour les longs et courts-métrages, TV, webséries ou encore publicités… Une artiste dans tous les sens du terme !

Interview.

Bonjour Lorène Devienne.

Avant d’entamer cette interview, peux-tu te présenter brièvement aux lecteurs de l’Effronté en nous parlant un peu de toi, de ton background et de ton parcours ?

Lorène Devienne : Que dire… J’ai fait mes armes musicales à Lyon et je vis de ma passion depuis plus de 10 ans. J’écris, je compose, je chante et je joue la comédie. Durant mon temps libre, je jardine aussi haha.

 

1. On tire souvent notre style musical de notre héritage familial ! Quels sont les titres et les artistes qui ont bercé ton enfance ?

Lorène Devienne : Mon père écoutait beaucoup de musique classique mais aussi Brassens, Brel, Barbara, Yves Duteil… Toute cette variété française classique. Je crois que le titre que j’ai le plus chanté en famille c’est “Les bonbons” de Brel. Je nous revois, à tue-tête… “J’vous ai apportéééé des bonbooons”. Cet homme était un génie !

 

2. Tu es passée d’une ville comme Montmorillon (7000 hab.) à Lyon (500000 hab.) puis maintenant Paris (2200000 hab.), ta prochaine destination c’est Shanghai ? Trêve de plaisanterie, tu te considères comme une fille de la campagne ou comme une ultra-citadine ? Comment on s’adapte ? Qu’est ce qui te manque ?

Lorène Devienne : Ahaha Je ne saurais dire, je crois que je cohabite avec plusieurs personnes dans ma tête et dans mon corps ! Je dirais que mon esprit est citadin et mon coeur campagnard. Le fait d’avoir déménagé plusieurs fois m’a certainement aidé à m’adapter plus facilement aux gens et aux situations. Et puis si tu veux faire carrière dans ce milieu, Paris s’impose alors tu t’adaptes, un point c’est tout, on ne te laisse pas le choix. Je vis à Paris depuis 13 ans et le naturel me manque terriblement. Tu te sens tellement “petit” dans cette ville si grande. J’aime les endroits à taille humaine, Lyon est un merveilleux exemple.

 

3. Un artiste vit des choses fortes, dans le bonheur ou le doute, on laisse le doute de coté et on se demande quel est ton plus beau souvenir en tant qu’artiste ?

Lorène Devienne : Mon plus beau souvenir ? Aïe… J’en ai plusieurs… On va dire lorsque j’ai gagné “La Rose d’Or” à l’Olympia. Gagner un prix, avec un titre que tu as écrit et composé, dans un lieu mythique, c’est quelque chose !

 

4. Tu t’inscris dans un genre Folk Jazz avec un style qui fait penser à des chanteuses comme Olivia Ruiz, où puises-tu ton inspiration et ton atmosphère musicale ?

Lorène Devienne : Dans l’air ! Plus sérieusement, j’écoute beaucoup de choses, mon cerveau emmagazine toutes ces informations et ensuite il me livre des chansons. J’adore Katie Melua, Bruno Mars, Norah Jones, Sting, Peter Cincotti et des milliers d’autres. Mais je crois que cette scène avec Audrey Hepburn où elle joue de la guitare à la fenêtre en chantant “Moon River” (Breakfast at Tiffany’s) a beaucoup inspirée l’artiste que je suis devenue.

 

5. La chanson n’est pas ta seule passion, tu es également comédienne et interprête, dans quel domaine prends-tu le plus de plaisir ?

Lorène Devienne : Les deux ! Quand je bloque dans le domaine de la musique, je suis ravie de retrouver la comédie et inversement.

 

6. Peux-tu nous décrire à quoi ressemble un Week-End de Lorène Devienne ?

Lorène Devienne : Ahahaha vous allez être déçus !! En ce moment, je jardine un mini potager parisien et je TRICOTE !! Oui oui vu avez bien lu. J’adore fabriquer des choses alors quand ce ne sont pas des chansons, ce sont des pulls. Mon mec n’en a pas encore mis un pour sortir les poubelles, c’est que je m’en sors pas trop mal ^_^ !! Sinon cinés et diners entre amis.

 

7. Dans ton titre “J’aimerais”, on ressent une certaine mélancolie vis à vis des sentiments amoureux ! L’inspiration vient d’une déception amoureuse ou d’une simple constatation des relations amoureuses de notre génération ?

Lorène Devienne : Un peu des deux, je me sers forcément de ce que je vis et/ou de ce que je perçois de la vie. Faut dire qu’en 2015, les rapports amoureux deviennent tellement compliqués qu’on pourrait en écrire des tartines.

8. Tu as travaillé de près ou de loin avec des artistes comme Laura Pausini, Laurent Voulzy, Garou, Mickael Miro (pardon pour ceux que nous oublions), on aimerait savoir quelle est la personne avec qui tu as travaillé qui t’a le plus marqué et pourquoi ?

Lorène Devienne : J’adore Laurent Voulzy !! J’ai eu la chance de le rencontrer brièvement lors d’une fête de la musique où je faisais ses choeurs, c’est un homme charmant et tellement talentueux !!!! D’ailleurs je rêve d’avoir une chanson signée “Souchon/Voulzy”. L’espoir fait vivre !!

 

9. Quels sont les 3 titres qui tournent en boucle sur ta playlist en ce moment et les 3 titres dont tu ne peux pas te séparer ?

Lorène Devienne : Vous êtes durs là !! Pour les 3 qui tournent en boucle en ce moment, je dirais “Say something” de A great Big World en duo avec Christina Aguilera, “Me and my broken heart” de Rixton, je la chante en boucle et “Pas là” de Vianney. Et les 3 dont je ne pourrais me séparer “Whenever i say your name” de Sting, la version “live in Berlin”, une tuerie ! “You are so beautiful” de Joe Cocker. Et la troisième “Nine million bicycles” de Katie Melua.

 

10. Tu as tourné dans une vidéo qui a fait un buzz incroyable où tu jouais le rôle d’une fille qui passe un entretien d’embauche avec un recruteur portant des Google Glass ! Comment tu t’es retrouvée dans cette vidéo ?

Lorène Devienne : J’avais travaillé avec un jeune réalisateur sur une pub et il se trouve que celui-ci bossait avec Gonzague sur ce projet, il m’a proposé et j’ai dit oui. Pour la petite anecdote, le jour du tournage, je suis arrivée trempée !!! Et oui, le scooter et le déluge ne font pas bon ménage. Il a fallu sécher les fringues au sèche cheveux avant de tourner, c’était assez folklo. Cela dit, ça nous a porté chance !

La beauté d’une interview réside dans le fait de pouvoir s’engouffrer dans l’intimité de la personne sans pour autant en dévoiler ses secrets… Passons donc – maintenant – à des questions un chouïa plus personnelles. Nous devons préciser qu’elles se terminent toutes par et pourquoi ? La justification donne parfois du sens à la réponse. Au passage, pas besoin de vous justifier sur la question numéro #10, ca ne s’explique pas…

 

1. Dans quelle ville rêverais-tu d’habiter ?

Lorène Devienne : Il y en a plusieurs… Los Angeles parce qu’ils ont des moquettes plus épaisses et plus moelleuse que le pain harris ! Et j’adore le climat. Égalyères parce que ce village est à tomber et enfin Koh Tachai en Thailande… Ai-je besoin de dire pourquoi ? Parce c’est le paradis.

 

2. Quelle est la personne, vivante ou disparue, que tu admires ou admirais le plus ?

Lorène Devienne : Audrey Hepburn sans hésitation ! C’était une femme merveilleuse aussi bien humainement que professionnellement. Elle a fait beaucoup pour l’UNICEF et c’était une artiste incroyable.

 

3. Quelle est ta plus grande peur ?

Lorène Devienne : Qu’on ne m’aime pas, ça doit venir de l’enfance.

 

4. Enfant, tu rêvais d’être ?

Lorène Devienne : Pompier ! J’avais vu un film avec une femme pompier qui m’avait boulversée. Mais très rapidement je me suis intéressée à la musique.

 

5. Si tu avais le pouvoir de changer une seule chose, quelle serait-elle ?

Lorène Devienne : Je supprimerais l’argent ! Aaaaah si l’argent n’existait pas… On aurait peut-être la paix.

 

6. Si Dieu existe, qu’aimerais-tu, après ta mort, l’entendre te dire ?

Lorène Devienne : “Bienvenue au Paradis”.

 

7. Quelle est ton idée du bonheur ?

Lorène Devienne : Un amoureux, une maison, des arbres fruitiers, des animaux, le chant des oiseaux et un ukulélé.

 

8. Quel est ton motto/devise dans la vie ?

Lorène Devienne : “You never know how close you are… So never give up on your dreams.”

 

9. Quel est ton passe-temps préféré ?

Lorène Devienne : Le jardinage, j’aime mes plantes et elles me le rendent bien.

 

10. L’Effronté t’offre l’apéro, qu’est ce que je te sers ?

Lorène Devienne : Un ricard !!

Passons maintenant aux questions XX.3, les questions qui sortent des conventions… Ne cherchez pas à comprendre pourquoi nous posons spécifiquement ces questions puisqu’elles nous passent simplement par la tête au moment où nous écrivons ces lignes.

1. On t’accorde 30 secondes d’audience internationale à la TV, quel message voudrais-tu faire passer à ces centaines de millions de gens qui t’écoutent ?

Lorène Devienne : François rentre chez toi.

 

2. Tu viens d’être élue président de la République Francaise, à quelles personnes délivres-tu la légion d’honneur ?

Lorène Devienne : Aucune idée !!!

 

3. Et pour conclure… un “Tu préfères?” en mode Palmade & Darmon. Tu préfères perdre ta voix pendant 20 ans ou porter une cagoule toute ta vie ?

Lorène Devienne : Ahahahahaha porter une cagoule !! Même si “j’aurais les glandes, j’aurais les boules” !

 

Cet entretien est maintenant terminé. Nous remercions Lorène Devienne pour le temps qu’elle a consenti à accorder à de jeunes effrontés de notre genre. Nous mettons en avant ces femmes et ces hommes qui cherchent à vaincre la morosité ambiante en apportant leur talent, leur compétence et aussi ce petit grain de folie.

Retrouvez toute l’actualité de Lorène Devienne sur sa page Facebook.

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