Agnes Saal

Le Crachoir… Les chauffeurs de taxi et UBER !

by • Dec 25, 2014 • Le CrachoirComments (0)3230

Les chauffeurs de taxi et UBER !

La France écoute encore des disques vinyles par peur de passer au numérique mais dès lors, il ne faudra pas venir râler sur le perron quand il n’y aura plus de musique.  Vivre avec son temps en acceptant la technologie est une vertu que les français ne connaissent plus… Faute d’accord ! Être français, c’est être d’hier. Nous sommes des gens d’autrefois qui parlons à l’imparfait, persuadés que le monde était mieux avant.

Tel est la mesure qui rythme la vie de nos chauffeurs de taxi. La remise en question n’est pas à l’ordre du jour faute d’idées pour contrer une concurrence légitime. La profession s’empare de ses vieux démons et frappe la capitale d’une opération escargot, son arme favorite. Venir casser les couilles de la population pour forcer le gouvernement à revenir sur ses positions, quoi de plus naturel en somme.

Si vous pensez que le fait d’abattre UBER résoudra vos problèmes alors vous êtes loin du compte… Réfléchissez plutôt au fait de savoir pourquoi vos clients potentiels sont prêt à attendre un peu plus et payer plus chère une course ? Tout simplement car le chauffeur (celui du service UBER porte bien son nom) vous ouvre la porte avec un grand sourire. Que ce dernier dispose de bouteilles d’eau pour votre confort et bien souvent de la presse du jour. Sa voiture est souvent une belle berline dans un état irréprochable… Faut dire que comparé aux Dacia Logan que vous pouvez proposer, autant ne pas s’emmerder et rouler en Mercedes-Benz Classe E pour 4 euros de plus !

Être français, c’est résister à Londres et se coucher à Paris. Être français, c’est élire un président normal et regretter qu’il le soit. C’est convoquer l’Histoire à tout bout de champ : 1789, le capitaine Dreyfus, Vichy. Etre chauffeur de taxi, c’est penser que son activité ne peut pas être concurrencée e et vivre dans le passé sans se remettre en cause.

Sinon les taxis… Nous sommes vraiment désolés pour UBER mais nous n’avons pas indemnisé les pigeons voyageurs le jour où l’on a inventé la Poste.

Je vous laisse réfléchir la dessus.

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