Hé salut vous ! En faisant une sieste Mardi après midi, parce que oui l’emmerdeuse a une vie et parfois elle est fatiguée, je me demandais en vain sur quoi pouvait porter ma chronique du Mercredi mais surtout de quel front j’allais attaquer ces saloperies de mecs.
Trouvéééé ! Parfois il suffit de regarder autour de soi, un texto peut même faire l’objet du prix Pulitzer. Pour faire court, Lundi soir, un texto sur le téléphone de mon cousin, non je déconne de mon cher concubin, expliquant avec grâce qu’il était convié à un dîner et qu’il pouvait emmener sa moitié.
Je n’existe plus, plus d’emmerdeuse, mais vous pouvez m’appeler « moitié ». Putain, je sombre dans la caricature du couple, ma vie est foutue. Et les voilà, les untel, les ON, et fini les tu, les je, bref adieu Moi.
J’entends les couples mariés faussement épanouis dirent « mais nous, nous ne faisons qu’un maintenant. » ah ben génial mes chéris, mais quand tu vas faire les courses, quand tu fais les lessives et quand tu récures les chiottes vous faites un aussi ?
Ce cher Fabrice Luchini nous le dit très justement en disant que dans un couple, plus rien n’est sexualisé. Bref, on cesse d’exister, on pourrait même dire que c’est une petite mort. Oh ca vaaa, on se détend, humour.
En revanche, même si la vérité blesse, bah oui, on pense pour l’autre, on parle pour l’autre, on va même finir par pisser pour l’autre. Nous ON aime partir en vacances là bas, nous ON a décidé de faire ça.
C’est simple vous partez un week end entre amis et en couple, inutile de le préciser mais je le fais quand même et alors tout le monde s’appelle « chaton », « chouchou » enfin bref plus personne n’a de prénoms, chacun fait en fonction de l’autre, vous essuyez toutes les trente secondes des « ca va mon petit chat ? »
J’ai le poil tout hérissé avec cette perte d’identité, j’irai jusqu’à me foutre en arrêt maladie tellement ça me retourne.
Bon je sais bien que c’est inévitable, quand ça vous tombe dessus, foutu pour foutu, on se laisse aller mais enfin quand même il y a des jours où vous avez envie de hurler MOI ! MOI ! MOI ! Et de faire une crise aigüe d’égocentrisme. Alors un conseil, restez égoïste, pensez à votre gueule, et faites savoir que vous existez sans Monsieur.
Toutefois, si ce conseil est valable pour nous, les pisseuses, dites vous bien tous les matins que quoi qu’il en soit, Monsieur n’existe pas sans vous.
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