Après un superbe week-end de trois jours, des bouffes à n’en plus finir, des litres de Pinard descendus et une cartouche de clopes fumées, la reprise reste des plus difficiles. On était bien là entre copains, à faire les cons, à profiter des grasses matinées et à répéter le mot « apéro » toutes les cinq minutes.
Mais le carême étant terminé on peut enfin tous se refoutre sur la gueule et faire voler les assiettes dès que votre abruti de mec vous gonfle. Autant vous dire que depuis ce matin j’ai dû casser un service de porcelaine, mouhahahaha. Bien sûr que non mon mec est tellement A-MA-ZIIING que je préfère lui jeter des fleurs.
Trêve de plaisanterie. L’emmerdeuse s’attarde aujourd’hui sur les fautes de langage en couple, et des conséquences qui en découlent, graves, morbides, violentes, mortelles, bref un vrai mentos dans le Coca. Autant vous dire, vous les garçons, enfin ceux qui savent lire, qu’après ce petit pamphlet, vous ferez les intellos avant de vous adresser à votre douce (et d’ailleurs ça risque pas de vous faire de mal, bande de sagouins.) Eh oui malheureusement, si votre couple bat de l’aile c’est sans doute de votre faute et seulement de la votre.
J’me demande encore ce qui peut prendre à certains de balancer à 11 du mat’ quand votre gonzesse sort de la douche et s’habille coquettement, de lui balancer affalé sur le canapé avec son survêt’ Abercrombie de teenager « Ah t’aime bien les tailles hautes toi ! » Euh, ta grande claque dans la tronche tu la veux à quelle heure ? Sous-entendez le propos comme un affront des plus graves. Nous les chieuses, on entend plutôt un « c’est moche » bien déguisé.
Aaaaaah le tact, encore quelque chose que Dieu a oublié de vous donner, il a vraiment raté son ébauche de mec parfait. On a beau être des relous de service, des chieuses (enfin c’est ce que les rumeurs disent…) on s’interdit et on se fait même violence de ne pas vous faire remarquer qu’on ne porte pas une ceinture marron avec des chaussures noires et une veste bleu marine. Enfin bon, après tout effectivement, certains suivent sûrement la mode en Ouzbékistan, et du coup, vous restez sûrement incompris mais j’en doute fortement !
En une phrase, bande de malheureux, vous courrez à la catastrophe, à la grève sexuelle, et même parfois à une couche modeste sur le paillasson. Et c’est bien fait pour vous ! C’est le métier qui rentre comme dirait mon cher Papa. Je vous épargne le nombre de calepins que j’ai rempli en entendant les réflexions de ces gros bourrins, mais le tome 1 est chez l’éditeur et croyez moi, ça fait pas rire la France !
Après en avoir fait pleurer plus d’un puisque le répondant est toujours la meilleure façon de blesser l’autre, un soir alors que j’y étais allé un peu fort, j’ai du l’installer sur le divan et le psychanalyser… Le pauvre chaton me répond tout penaud, que si parfois, quand nous les filles par exemple nous mettons des talons pour sortir, et que votre mec vous regarde et vous dit « Ce soir on descend pas les marches du Festival de Cannes » c’est tout simplement par un souci de protection.
PROTECTION. Donc déjà d’une je te remercie mais t’es pas le garde du corps de Shakira et de deux tu veux me protéger de quoi ? En fait votre mec est tellement nombriliste, qu’il ne parle pas de votre protection mais de la sienne ! Pour un peu que sa meuf se fasse mater, c’est la fin du monde, il commence à tachycarder, vous colle toute la soirée, bref l’enfer…
Le titre de propriété. Vous êtes SA propriété enfin jusqu’à ce qu’il le décide, puisqu’après on connait la chanson, quand les piles sont usées, on les change pas, on rachète autre chose, on remplace. Fumier va !
Quoiqu’il en soit, dans le cas où ça m’arrive, l’emmerdeuse cause plus, elle flingue. Et je peux vous dire qu’il y en a un sacré paquet de pendus à la cave à côté des Serrano.
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