Le phénomène. Le “collectif à géométrie variable”. Un groupe inconnu, pourtant capable de remplir les salles avant la sortie de leur album.
Il y a deux ans, une collègue m’envoie le lien YouTube de Saint Anne (voir ci-dessous), sorte de variété française parlée qui me plaît et me parle. Curieux, je creuse, fouine du net, et trouve seulement “Nuits Fauves“, plus charnel et bien écrit.
Et puis, rien. Pendant des mois, je repense à ce titre original (Saint Anne), le cherche à l’occaz sur Spotify, mais keudal. Le seul artiste qui remonte s’appelle Fauve, mais rien à voir, c’est un Suisse qui ne le sait pas encore mais sera bientôt obligé de changer de blaze, victime de son non-succès, ou du leur.
Le temps passe… et on est en Avril 2013, Fauve sort “Blizzard“, un morceau qui parle à tant de monde, une révolte, un cri de guerre, qui explose.
“Tu nous entends le blizzard, tu nous entends ?! Si tu nous entends, va te faire enculer !
Tu pensais qu’t’allais nous avoir hein, tu croyais qu’on avait rien vu, surprise connard !”
Le buzz est là, les ados en sont fans, mon flux Facebook s’en remplit – chacun y allant de “sa” découverte – et les salles de concerts et festivals jouent à guichets fermés. Depuis, on en a parlé chez Les Inrocks, sur Télérama, ou (pour les gens normaux) chez Madmoizelle ou dans le Huff’.
Désormais, ≠ Fauve a le vent en poupe mais ne se repose pas pour autant sur ses lauriers. Hier, 3 Février, sortait leur premier album : “Vieux Frères – Partie 1”. Artistes de leur génération, ils vous laissent le choix. Si vous décidez de les écouter, voici deux options :
Après deux écoutes assez succinctes de l’album voici ma préférée, éponyme.
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