L’emmerdeuse | Sales gosses

by • Mar 18, 2015 • L'EmmerdeuseComments (0)2946

Bonjour, bonjour mes amours !

C’est en ce grand jour du Mercredi 18 Mars de l’an de grâce 2015, que je prononce solennellement la fin de ma carrière de gratte papier universitaire. Me voilà bel et bien livrée à mes derniers examens, mon stage de fin d’études et ma superbe soutenance. Une fois toutes ces belles choses accomplies à moi la chaise du patron ! Enfin, je dis ça, je vais déjà commencer par lui apporter des cafés et advienne que pourra !

J’en profite au passage, puisque nous sommes dans le thème de la scolarité, à mettre un point d’honneur à tous les étudiants des écoles de commerce de France et de Navarre qui m’ont permis de dépasser les 3000 lectures de mon discours acerbe de la semaine dernière. Si j’ai bien peur dans les jours qui viennent d’être brulée sur le bûcher place du marché, je tiens à vous préciser que mon ton décalé n’avait pas le but de vous froisser !

Alors que je m’apprête à conquérir l’industrie et les multinationales, qui dit travail dit salaire mais aussi d’autres galères. Bah ouais, on devient adulte, indépendant financièrement de Papa et Maman (enfin j’espère !) mais il est grand temps aussi de faire des enfants….

Des quoi ? Des gosses ? Aie… Il est sans doute clair et net que l’emmerdeuse bien qu’engagée, ne s’apprête pas à enfanter !

Si pour 99.9% de la population, avoir des enfants c’est le bonheur, c’est transmettre sa culture, son patrimoine (enfin ce qu’il en reste !) et assurer sa descendance…Fauuuuux !

Je vais vous dire comment l’emmerdeuse voit les choses : Avoir des enfants c’est se retrouver un boulet au pied pour des années et même des décennies. Un gosse c’est emmerdant même avant d’être né. Je vous épargne les détails de la grossesse, mais comme dit c’est bonne vieille Florence Foresti, avoir les routes de France cartographiées sur les nibards merci mais non merci ! Enfin quoique que finalement, étant dépourvue d’obus, voilà qui arrangerait mon affaire !

Si dépoter un gluant reste un supplice, et la rééducation du périnée, une sombre histoire, le pire reste à venir.

Quant à tout votre entourage, hypocrites au possible, non vous n’avez pas bonne mine, vous êtes tellement épuisée et fatiguée que même votre gamin ne vous reconnait plus. Impossible de faire votre nuit de sommeil comme au bon vieux temps. Votre pire cauchemar, c’est l’autre pleurnichard !

Un môme c’est chiant, ça pue et ça chougne systématiquement. Quand je les vois se trainer par terre, faire les poussières au musée, toucher à tout, je me dis que je ne supporterai pas une seconde d’en avoir un, ou alors si, muet et manchot ! On s’éviterait les « non » à tour de bras et surtout le fameux « mais  pourquoiiiiiiiii » qui énerve tant les parents !

Un gosse c’est aussi vicieux, teigneux et intenable. Et vas-y que je te mords, que je te pince, que je me roule par terre de colère dans le supermarché, bref tout pour nous faire passer pour des parents indignes !

Et c’est pas fini !, l’adolescence… le physique ingrat, l’excès de sébum, l’appareil dentaire, l’enfer ! Le voilà en pleine mutation, couvert de boutons, tellement qu’on pourrait se passer de sapin de Noël. J’hésiterai longuement avant de me montrer en compagnie de mon rejeton dans ces conditions !

Ce qui reste finalement le plus agréable dans ce malheur, ce sera sans doute sa période 20-25 ans. Le voilà beau et fringuant, brisant des cœurs avec ardeur mais n’admirant que sa maman.

Parce qu’en fin de compte et dans une éventualité plus que probable, l’emmerdeuse a choisi : Un garçon ? OUI !

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